- Ce sujet contient 4 réponses, 3 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
BelliereClaire, le il y a 5 mois et 3 semaines.
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04/12/2021 à 19:35 #1614
Stephane
ParticipantBonjour à tous,
J’ai trop tardé, çà fait quelques temps que je souhaite rassembler les informations qui permettent d’avoir des éléments de preuves ou les positions de beaucoup.
Je voudrais trouver le mot équivalent à « Pharmakon » mais dans le domaine politique.
Est ce que quelqu’un connait ce terme ?
Merci d’avance
04/12/2021 à 20:12 #1618christinescarmant@gmail.com
ParticipantBonsoir, comme je ne sais pas à quoi vous vous référez pour cet équivalent à Pharmakon dans le domaine politique, et comme vous connaissez ses significations (Globalement : « poison/remède » ou « bouc émissaire » et par extension « pharmacie », sachant que « pharmakon » désigne une substance qui altère la nature d’un corps en grec ancien), je ne sais pas trop quoi proposer. Est-ce que c’est le remède ou le poison en politique? Au niveau de la nature ou des moyens du polique? Bref, je n’ai pas suivi le forum sur ce sujet, mais je pense spontanément à « antidote ». Ou équilibrage. Excusez par avance si ma proposition est totalement décalée du sujet.
04/12/2021 à 20:49 #1619Stephane
ParticipantJ’entends ton propos christine, mais je veux mettre en exers la notion du poison qui guérit. A l’instar du travail de bernard stiegler. Le pharmakon a ses yeux était la proposition de guerison qui portait en son sein le mal.
Le pharmakon (notion antique) pour moi possède une dynamique trop médicale. Il faut déployer peut etre un néologisme qui soit à l’instar de notre époké (terme également pris de lui) qui possède une puissance intrinseque !!
04/12/2021 à 21:03 #1621Stephane
ParticipantPS : le wiki est déjà prêt. Il est déjà online. Mais n’a aucune info… 4 ans de perdu… (ou 4 ans de politisation, je ne sais pas… ) Cependant, il sera à l’instar de mon précédent qui ressence pléthore de savoir de mon métier.
05/12/2021 à 12:58 #1651BelliereClaire
ParticipantCertes, le sujet me semble également d’actualité. René Girard en parle TB dans « Je vois Satan tomber comme l’éclair », en p86, chez Grasset, et suivantes : »les sacrifices de pharmakoï, véritables assassinats collectifs d’individus analogues au mendiant d’Ephèse. (…) le mot « peste » comporte une dimension sociale. Partout où les rapports sont perturbés, l’idée d’épidémie peut surgir. La confusion est d’autant plus facile que les deux « pestes » sont aussi contagieuses l’une que l’autre.
p95 « Pour favoriser la violence collective, il faut renforcer son inconscience, et c’est ce que fait Apollonius. Pour décourager au contraire cette même violence, il faut faire sur elle la lumière (dévoiler le processus en cours et faire honte aux accusateurs – note perso), il faut en présenter toute la vérité. C’est ce que fait Jésus. »
René Girard analyse en anthropologue la mythologie et le nouveau testament dans ce livre et conclut : « Ma recherche n’est théologique qu’indirectement, à travers l’anthropologie évangélique trop oubliée, il me semble, des théologiens. » « Je crois qu’en désacralisant certains thèmes, en montrant que Satan existe d’abord en tant que sujet des structures de la violence mimétique, on pense avec les Evangiles ».
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